Hi guys et guysettes !
Voici donc comme promis, la suite de nos mésaventures New Yorkaise à savoir que le prochain sera le dernier article que je vais m’efforcer de condenser car à la différence des 4 premiers je ne l’ avait pas rédigé au préalable.
En attendant voici la suite de la journée et je vous souhaite une excellente fin de semaine à tous !!
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On a pas mal cherché l’entrée du pont (Brooklyn Bridge)… Encore une fois les New Yorkais d’une gentillesse incroyable nous remettent régulièrement sur le droit chemin et nous finissons par y arriver !
Le policier à son co-équipier dans la première voiture » ATTEntion les gars, j’crois bien qu’on est suivi ! »
Et la encore OUAHOU ! Un endroit magique, sensation de flotter au-dessus de l’East river, tout en ne quittant jamais le bruit infernal de cette ville qui ne dort jamais ! Voilà 2 jours que nous avons posé le pied sur le sol Ricain et on ne s’habitue toujours pas à cette skyline incroyable, d’où que l’on soit… EN fait je ne suis pas sûre que l’on puisse s’habituer un jour à cette vue surréaliste. Bref on s’extasie encore et encore.
Une fois le pont traversé nous voilà à Brooklyn, on profite de la fin d’aprem et du reflet sur les buildings pour déguster les sublimes Cheescakes d’Eileen que nous avons vaillamment transportés jusque là, sans qu’il ne leur arrive malheur… Amen ! Et ça valait le coup d’attendre… UN moment génial à observer la ville vivre, entre touriste et New Yorkais… Le soleil réchauffe l’atmosphère et on s’en tire avec 2 jolis coups de soleil, il ne manquait plus que ça à notre attirail de vacanciers ! Mais qu’importe c’était trop bon, aucun regret sur cet incartade au planning ! Nous voilà sur le chemin du retour et bien que nos pieds, nos jambes, et tout un tas d’autres parties du corps dont on ignore l’existence en règle générale commencent à crier au supplice nous optons pour le retour à pied par le Brooklyn Bridge… Puis métro, hôtel et l’heure fatidique du repas sonne –sonne, sonne-.
The American Flag
Brooklyn Bridge
Ils ont survécu… Plus pour très longtemps !
Pour ce qui va suivre attention âmes sensibles s’abstenir… Je sais d’avance que certains d’entre vous vont crier au scandale mais tant pis il faut que la vérité éclate !
Notre hôtel est situé à 2 minutes du Ellen Stardust Dinner. Pour ceux à qui ça ne dit rien voici un rapide résumé : il s’agit d’un restaurant qui fait pas mal parler de lui. Pas tant par ce qui se mange mais plutôt par ce que l’on y voit. En effet tout au long de votre repas – et si vous avez de la chance – vous aurez droit à un superbe show à la hauteur de ce que peut vous promettre Broadway…
Les serveurs troquent d’une seconde à l’autre leurs tabliers pour un micro et se mettent à entonner la chansonnette en grimpant sur le bar, le tout dans une ambiance année 50 à faire pâlir Elvis lui-même ! Alors sur le papier ça en jette un max… La vérité fut tout autre… Je sais que le Ellen Stardust à son fan club c’est pourquoi je m’excuse par avance de ce qui va se passer, moi même j’attendais beaucoup de ce resto, peut être trop… Mais j’ose espérer que notre expérience pourra servir à d’autres !
Le GROS inconvénient du Ellen Stardust reste l’attente… Etant donné que nous sommes à 2 minutes à pied, nous passions devant tous les soirs et guettons le moment où l’attente serait juste acceptable… Je ne comprends toujours pas comment il est possible d’attendre 1h pour manger quelque soit le resto… Probablement mes habitudes provinciales…
Mais bref en ce qui nous concerne ce n’est pas de ce côté là que l’établissement a pêcher ! Ce soir, chance !! La queue s’étire sur quelques mètres mais cela semble très raisonnable par rapport aux deux derniers jours. Nous décidons donc de nous ajouter au reste du groupe et patientons. Devant nous 3 ou 4 tables d’attente… Encore une fois tout se présente plutôt bien.
Je pense que le tournant du séjour a eu lieu précisément ICI question coup de bol. Tous les quarts d’heure une dame assez excitée et qui met déjà bien dans l’ambiance surgit du resto pour venir chercher les clients en fonction du nombre de personne. La voilà qui apparaît et qui nous demande à tous de faire volte face et de la suivre… Bien… que va t-il se passer encore ? Et bien nous tous, sommes dirigés vers une porte dérobée à l’opposé de la porte principale, porte qui s’ouvre sur des escaliers qui mènent à une mezzanine qui surplombe – ça fait beaucoup de qui…- la salle de restaurant.
Ça pourrait paraître sympa vu d’ici… SAUF que nous voilà placés à une table dans un recoin, loin très loin de la terrasse qui permet de voir ce qui se passe à l’étage en dessous. Je commence à bouillonner mais rien n’y fait… Nous avons passé le repas à se tordre le cou pour tenter d’entr’apercevoir les chanteurs à l’étage en dessous… Peine perdue, car entre nous et eux en plus de la distance il y a des gens qui bénéficient d’une super vue, juste à côté des barrières qui surplombent la salle où les gens ont l’air de bien s’éclater !
Nous sommes carrément déçue, pour le coup notre repas s’est résumé à hurler l’un sur l’autre pour pouvoir s’entendre sans jamais voir un type chanter ! Et ajouter à ça rien de transcendant dans l’assiette… Du coup me voilà brandissant ma Go Pro et son indispensable selfie stick téléscopique- rire sadique-, à chaque intervention des chanteurs, je m’incruste ostensiblement entre les tables et manque éborgnés un client ou deux au passage ! C’est pas mon genre mais la je suis en train de montée en pression… BREF mauvaise expérience.
Alors petit conseil si une dame vous propose avec un grand sourire d’entrer par la petite porte faites mine de chercher un truc dans votre sac et surtout ne la suivez pas ! Nous expédions le repas et filons sans demander notre reste avec un pourboire au ras des pâquerettes… Le service pour ma part a été plus que minable et vraisemblablement nos visages ne leurs revenaient pas… Plusieurs couples ont été replacé une fois les tables se libérant, pas nous… J’ai cru un moment que nous étions en plein remake de l’homme invisible, apparemment nous sommes devenus momentanément transparents !
Une fois dehors on décide de filer à l’ESB pour profiter du coucher de soleil… SAUF QUE avec tout ça il est déjà 19H45 et quand je vérifie les horaires d’ouverture sur le billet, dans la précipitation je comprends tout de travers… Et la BIM le choc… Le dernier ascenseur monte à 19h30… Pouf, patatra c’est foutu pour cette fois… Bon on dirait bien que nous retrouvons nos habitudes de vacances… Nous y voilà ! Je me disais aussi c’était vraiment trop louche tout ça…
Alors oui je sais je vous sens fébrile derrière votre écran et je vous comprend… Cette sotte va t-elle comprendre que la visite est encore possible ? Va t-elle réalisée qu’elle est en train de dire la plus grosse c… de l’année ? ET BEN … (roulement de tambours ) NON !
ICI se joue le plus gros RATÉ du séjour… Qu’on se rassure l’ESB est bel et bien ouvert jusqu’à 2h TOUTE L’ANNEE (enfin je crois) mais dans ma colère je suis persuadée que nous avons loupé le dernier ascenseur… À aucun moment le fait que le soleil soit à peine couché et que le principe soit de voir New York la nuit ne me traverse l’esprit… Pour moi l’ESB est fermé et tout ça s’est bien sûr la faute de Ellen stardust Dinner qui a tout foutu en l’air… Alors pourquoi Z’hom ne réagit pas me direz vous ? Pourquoi ne prend-il pas le billet pour vérifier ce non sens ? Et bien il a tenté ! Mais quand je suis dans cet état la, je dois bien avouer que je deviens hermétique à toute réflexion logique de sens…
Il peut bien me dire ce qu’il veux ça ne change rien. Voilà l’hystérique en plein come back. Sur le trottoir secouant fébrilement le carnet des City pass sous le nez de Z’hom : « voilà, voilà ça recommence, la poisse ! » Et d’aller retour en aller retour, Z’hom attendant patiemment que l’orage passe… Bref une fois la température redescendue, nous décidons de nous balader au hasard des rues, et de profiter de l’ambiance locale. Assez vite je retrouve mon calme et réalise la chance que nous avons d’être là. Notre balade nous emmène au pied du Top of The Rock que je ne reconnais pas sur le moment !
C’est au bout de quelques secondes que je réalise que nous sommes au Rockefeller Center. La patinoire m’a induite en erreur je n’ai pas du tout reconnu le lieu ! Je retrouve le sourire, la patinoire, l’ambiance gelée et blanche, le Top qui surplombe majestueusement tout ça… Que demander de plus ! Nous avons loupé l’ESB, qu’à cela ne tienne offrons nous le Top de nuit ! Nous voilà donc attendant patiemment notre tour au cœur du grand Monsieur. Est ce le fait que je commence à m’habituer à la folie des grandeurs ? Quoiqu’il en soit l’intérieur du building m’impressionne nettement moins que l’ESB… Et je trouve l’organisation un peu plus poussive.
Il y a aussi beaucoup plus de monde ce soir et il faudra bien compter 45 minutes entre le moment où nous décrochons notre pass d’entrée et notre arrivée sur la terrasse. L’ascension est carrément délirante, le haut de l’ascenseur est vitré et quand on sait l’allure à laquelle ces engins grimpent ça devient carrément flippant ! On a tout bonnement l’impression que l’on va se scratcher lamentablement ou, pour ceux qui on vu Charlie et la Chocolaterie que l’ascenseur va s’expulser à l’extérieur à la différence prêt qu’il ne risque pas de voler… Nous arrivons – ENFIN – à destination.
À ce moment là je suis déjà pas au TOP de ma forme… Je ne sais pas pourquoi je me sens pas en sécurité ici, c’est un peu le moment –le seul- du séjour ou toutes les angoisses dont je parlais plus haut me rattrapent… Peut-être le monde ou la hauteur démente à laquelle nous sommes… Je ne sais pas pour quelle raison je me sentais beaucoup mieux le matin même à l’ESB… Il faut dire que seules de grandes vitres nous séparent du vide, ce qui augmente la sensation quand on s’approche du bord et la nuit ça n’arrange rien.
J’avale ma salive à plusieurs reprises et m’approche du bord pour évaluer la hauteur…. Un truc de malade ! C’est vraiment une drôle de sensation d’être si haut et le tout dans une construction humaine. Z’hom à l’inverse peu rassuré le matin est totalement dans son élément ce soir ! Il fait des grands gestes et je sens qu’il se régale. Pas moi ! Je monte sur la dernière terrasse du Top, c’est la grande différence avec l’ESB.
Nous sommes réellement au sommet du building, au dessus de nous le ciel, 200 m d’aplomb en dessous : la ville. Je commence tout juste à me détendre quand je réalise que les innombrables avions qui survolent New York pour décoller ou atterrir, passent au dessus de nos têtes… Je n’arrive pas à penser à autre chose qu’au 11 septembre et ne quittent pas des yeux les aéroplanes qui, j’en suis sure vont nous foncer dedans ! Je me crispe et fait part de ma légère angoisse – ma terreur absolue – à Z’hom. N’empêche, c’est bien joli tout ça mais mais là j’ai envie de regagner le plancher des vaches, d’autant qu’il fait un vent à décorner les c…. !
Quelques clichés plus tard je réussie à convaincre Z’hom de redescendre. La vue est superbe, mais paradoxalement c’est vrai que ça reste fou d’être tout là haut, un peu contre nature en fait ! Et me sens pas super à l’aise, je saurais pas expliquer vraiment pourquoi.
Le Rockfeller et sa patinoire ! La classe !
Le Top brouille les pistes ! Ce soir il porte du rose !
Nous voilà de nouveau au niveau de la mer et je respire déjà beaucoup mieux ! On flâne un peu au hasard autour du Rockefeller et assistons à une demande en mariage sur la patinoire !! Alors ça aussi ça existe vraiment ? Finalement la nana à l’air très contente et ils s’embrassent amoureusement au milieu de la patinoire, on dirait bien qu’elle a dit OUI !
Trop cool tout va bien dans le meilleur des mondes !
C’est pas tout mais il se fait tard et c’est le moment d’aller dormir. Nous remontons vers l’hôtel après cette journée bien remplie, des étoiles plein les yeux. Je jette un dernier coup d’œil à la météo prévue le lendemain et il semblerait que le soleil se fasse la malle… Alors le programme sera plus « abrité » : MET le matin et l’aprem Flatiron district et Union Square, et on terminera par la croisière Harbour light si le temps n’est pas trop exécrable !
Il est temps de retrouver Morphée avant de nouvelles aventures qui viendront, je l’espère plus rapidement…
A très bientôt !