Vivre « à la campagne » est une chance. En particulier lorsque nous devenons parents, nous réalisons alors à quel point il est agréable de pouvoir profiter facilement du grand air avec sa progéniture.
Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de tester la vie citadine en dehors de mes années étudiantes et je ne m’en porte pas plus mal. Je ne suis pas sûre d’être adaptée à la vie urbaine et à ses contraintes, d’autant plus depuis que mes deux asticots sont là.
Du haut de mes 30 ans je n’ai hélas que peu de certitudes mais il est certain que je ne souhaite pas vivre en ville -comprendre bourgade de plus de 100 000 âmes-. Je reviendrai plus longuement sur tout ce qui fait la simplicité de notre quotidien, et sur ce choix (car il s’agit bien de choix, voire même de sacrifice) au cours d’un prochain article.
En ce qui nous concerne vivre à la campagne n’est pas -et ne sera- jamais une fatalité. C’est d’autant plus vrai que nous évoluons en terre connue, où nous avons nous-même grandi. Nous parlons la de ce genre de ville où les discussions tournent irrémédiablement autour « du frère de la cousine, de l’oncle du grand-père… Mais si ! Tu sais la nièce de D… !!! »
Bien sûr cela a aussi le défaut de ses avantages avec les nombreuses limites que je ne développerai pas car ce n’est pas le sujet du jour.
Toujours est-il que depuis quelques temps nos samedi se suivent et se ressemblent pour le plus grand bonheur de nos enfants. Été comme hiver ils sont rythmés par la balade au marché de Z’hom et des enfants pendant que je m’octroie une matinée rangement et/ou temps pour moi. Enfin, en théorie car en pratique les visites se succèdent : ma grand-mère, mes parents, parfois des amis…
Aux alentours de 11h30 nous avons la visite désormais traditionnelle, du tonton et tatie des asticots qui se termine inévitablement autour d’un apéritif puis d’un repas de produits frais et locaux préparé avec brio par Z’hom.
Quand viennent les beaux jours au réveil de la sieste d’asticot n°2 nous enfilons les baskets et il nous suffit de quelques minutes de voiture pour atteindre des lieux splendides. Nous avons la chance de vivre dans l’un des plus beaux département de France (moi chauvine ? ), ce n’est pas par hasard si mon métier consiste – entre autre- à le promouvoir ! 😉
C’est aujourd’hui l’une de ces promenades dans un petit village comme il y en a des dizaines par chez nous dont je vais vous parler.
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Nous avons traversé des ruisseaux, rencontré des falaises immenses, bu de l’eau à la fontaine, caressé des chèvres, grimpé sur des murs qui n’ont pas d’âge, nous nous sommes allongés dans l’herbe, nous avons profité des premiers rayons de soleil, senti les feuilles du laurier sauce, réalisé à quel point nous sommes chanceux d’avoir tout cela et plus encore.
Dans ces moments la j’arrive à relativiser, j’oublie mes envies d’ailleurs, de lointains, de voyages… Je me dis que le plus beau des voyages commence là tout près qu’il s’agit juste de savoir le percevoir, le bonheur surgit dans les plus petites choses du quotidien.
Je vous souhaite un joli mardi et une semaine pleine de petits bonheurs.
Je reviens très vite avec un article un peu différent relatant la suite de notre périple en Martinique.
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Les photos de ton article sont vraiment très belles et l’envie de quitter la vie urbaine est pour nous une priorité maintenant que nous sommes parents. Merci pour ce partage de « campagne » qui fait du bien depuis mon métro 😉
Merci joli Chloé de ton gentil commentaire !! Pour le reste et comme je te le disais sur IG c’est un choix qui mérite de se discuter en famille selon les possibilités et/ou opportunités de chacun. Je t’embrasse, à très vite !
Nous en discutons très regulièrement mais en effet il faut que nous puissions concilier envies personnelles et professionnelles ? À très vite ! Bisous.
Je suis tellement d’accord ! Les enfants adorent la nature… La campagne je connais depuis toujours, et j’apprécie d’autant plus étant maman. Merci pour ces si jolies photos.
Coucou toi ! Oui je sais que tout comme moi tu as la campagne dans le sang (hihi) et c’est sur qu’avec les petits je ne me verrais vraiment pas vivre ailleurs surtout vu la tournure que prenne les évènements… Grosses bises
Ca a vraiment l’air très joli par chez toi…
Coucou cocote ! (Ok jeu de mot tout pourri…) Merci de ton petit mot, et je te confirme nous vivons dans un endroit hors du temps… Je mesure notre chance ! Grosses bises et bon week-end 🙂